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L’omniprésence du bocage dans le Lieuvin Pays d’Auge

Autour de Cormeilles, Saint-Georges-du-Vièvre et Thiberville, le bocage offre une variété de paysages alternant des vallons bordés de haies champêtres, de remarquables massifs forestiers ou encore de nombreux chemins creux.

Majoritairement représentée sur le territoire, cette mosaïque de prairies verdoyantes entrecoupées de haies vives et de haies têtards, résulte de pratiques agricoles traditionnelles ancestrales.

Un milieu profitable à tous…

Le bocage

 

Le bocage offre un compromis entre protection et exploitation des sols.

Son avantage majeur est de retenir l’eau lors de la saison humide.

Les haies protègent également du vent et des chocs climatiques, abritent de nombreux animaux  et apportent du bois de chauffage et de construction.

 

 

 

 

Les haies

Au détour d’une balade, observez les haies qui bordent nos sentiers. Elles sont de véritables réservoirs de biodiversité, grâce aux multiples possibilités d’accueil qu’elles offrent à la faune. La haie se compose de plusieurs strates : muscinale (les mousses), herbacée (les fougères et plantes à fleurs), arbustives (aubépines, houx, noisetiers) et arborescentes (chênes, merisiers, frênes, érables champêtres, saules, charmes, peupliers et tilleuls).

Les arbres têtards, une particularité normande

 

Arbres têtards

©PB Argence et OTLPA

Un arbre têtard est un arbre ayant une silhouette déformé. Cette forme particulière résulte d’un mode d’exploitation spécifique, par étêtages réguliers.

Après plusieurs tailles, certaines plaies sur les têtards cicatrisent mal, donnant naissance à des trous que l’on appelle des cavités.

Peu à peu, les feuilles et les bois morts qui tombent à l’intérieur, se décomposent en un terreau très fertile.

Une flore opportuniste peut désormais s’y développer : fougères (polypodes) mais aussi arbustes (sureaux, églantiers et groseilliers) ou arbres qui prennent naissance à partir des graines apportées par le vent ou les déjections des oiseaux.

Lorsque les cavités sont suffisamment importantes, toute une faune cavernicole peut alors investir les lieux.

 

 

 

Quelques espèces sauvages du bocage

Chouette chevêche

La chouette chevêche adepte des cavités creusées dans les vieux arbres têtards et des fruitiers, elle est en déclin depuis un demi-siècle en Normandie à cause notamment de la disparition du bocage au profit de la culture ou de l’urbanisation.

La Rougequeue à front blanc est un petit oiseau qui se concentre surtout aux environs de Cormeilles, dans la vallée du Douet-Tourtelle.

Le renard, nommé « Goupil », se nourrit de petits mammifères (campagnols, souris,…). L’homme, qui le considère comme nuisible, le chasse. Or, cet animal, qui consomme entre 5000 et 10 000 rongeurs par an, est un auxiliaire de l’agriculture.